Le combo suédois Vildhjarta, "un parmi d'autres" dans la vague prog-metal/djent qui nous submerge ces derniers temps, aura mis six ans à définir le style qu'il voulait avoir. Quelques démos ont beaucoup circulé sur le Web, les compteurs de lecture MySpace (ah, la bonne époque où le lecteur MySpace marchait, nom de Dieu de bordel de merde !) ont tranquillement atteint des nombres à plusieurs chiffres sur les versions instrumentales de "Shiver", "Traces" ou "Deceit", qui ne laissaient présager que le meilleur, et leur cri de guerre "Thall !" s'est répandu comme une traînée de poudre. Autant dire que ce premier album, distribué par le respectable Century Media, était attendu de pied ferme.
Rien que de la musique : violente, décalée, vivante, hypnotique, frénétique, mélancolique, hallucinogène, froide, éclectique, électrique, organique.
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samedi 10 décembre 2011
Vildhjarta
Le combo suédois Vildhjarta, "un parmi d'autres" dans la vague prog-metal/djent qui nous submerge ces derniers temps, aura mis six ans à définir le style qu'il voulait avoir. Quelques démos ont beaucoup circulé sur le Web, les compteurs de lecture MySpace (ah, la bonne époque où le lecteur MySpace marchait, nom de Dieu de bordel de merde !) ont tranquillement atteint des nombres à plusieurs chiffres sur les versions instrumentales de "Shiver", "Traces" ou "Deceit", qui ne laissaient présager que le meilleur, et leur cri de guerre "Thall !" s'est répandu comme une traînée de poudre. Autant dire que ce premier album, distribué par le respectable Century Media, était attendu de pied ferme.
mardi 22 novembre 2011
Superscream
Il me semble plutôt normal que je parle beaucoup de groupes locaux, non ? Celui qui est l'objet de cette chronique va à la fois renouer avec cette tradition de mise en valeur de la création péri-rouennaise et renier mon désamour flagrant du metal progressif. Parce que Superscream, ce n'est pas un groupe de progressif comme les autres.
...car je ne m'amuserai pas à vous ennuyer avec n'importe quoi non plus.
mardi 27 septembre 2011
The Faceless
Un groupe repéré par Meshuggah ne peut pas être foncièrement mauvais, n'est-ce pas ? Et il n'y a pas que Meshuggah qui a misé sur eux, puisque The Faceless a pu être vu en concert dès 2006 en première partie de groupes comme Nile, Necrophagist ou The Black Dahlia Murder. Le groupe n'avait alors que deux ans d'existence, et leur premier album "Akeldama" venait tout juste de sortir. Un album qui les a immédiatement fait sortir du lot des groupes de death technique, pour tout un tas de raisons.
Dont celle-ci.
mardi 20 septembre 2011
Le Dead Projet
Découvert lors d'une soirée postcore au Bateau Ivre (la salle rouennaise qui nous avait aussi offert le duo General Lee/The Birds End), Le Dead Projet était pourtant bien mal parti pour attirer mon attention. Une écoute sur leur Myspace de l'époque m'avait laissé dubitatif : son plutôt brouillon, des compos et une voix qui ne sortaient vraiment pas de l'ordinaire... Mais bon, à l'occasion du concert, je me suis dit que ça vaudrait le coup d'écouter tous les groupes quand même. Grand bien m'en a pris.
samedi 17 septembre 2011
Aliases
Pin est resté totalement fou, et il a toujours autant de talent. Pin, pour les incultes dont je serais encore à l'heure actuelle si je ne faisais pas l'effort de me documenter avant la rédaction de ces lamentables chroniques égocentriques au manque d'objectivité si évident et vulgaire qu'il fait occasionnellement exploser d'une rage légitime les plus subtils de mes lecteurs, était le guitariste de SikTh, un des groupes les plus intrigants et résolument géniaux qui aient vu le jour au début de ce siècle pourtant plus marqué par la débilité anti-culturelle et l'indigente pop/techno hybride mielleuse placée au rang d'art musical que par le talent véritable. Et Pin, dont au sujet duquel que je vous jacasse sur lui, ne supportant apparemment pas de ne pas pouvoir exprimer sa folie quelque part, s'est dépêché de fonder Aliases pour pouvoir continuer à faire pleurer les musicologues traditionalistes et à couper l'herbe sous les jambes de tous ces amateurs de "musique" qui passent leur temps branchés sur les radios libres à admirer tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la merde.
♫ Shit music onlyyyyyy !♪
jeudi 8 septembre 2011
Vladimir Bozar 'n' Ze Sheraf Orkestär
Attendez, je vous le remets : Vladimir Bozar 'n' Ze Sheraf Orkestär. Rien qu'au nom, on peut déjà se poser des questions, la plus sensée d'entre elles étant, à la tournure près, "Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?". Et puis, on se laisse tenter, alléché notamment par le fait que Gautier Serre, alias Igorrr, a rejoint récemment le projet et travaille avec eux sur le futur deuxième album, ou par la façon dont leur site les décrit comme un groupe de "zap core psychédélique", ou encore par les références à Mr Bungle et à Frank Zappa qui y traînent. Et, bien sûr, il y a au moins un mot dans le nom du groupe qui nous rappellera quelque chose... Quoi ? Tu connais pas ? C'est un groupe, ils étaient number one.
jeudi 18 août 2011
Eggeh
Eggeh est l'alias, certes étrange, qu'a pris Igor Omodei, guitariste rythmique au sein de l'excellent Uneven Structure, pour... pour quoi, d'ailleurs ? Pour s'amuser, pour expérimenter, pour poser des p'tits bouts de son par-ci par-là, on ne sait pas trop, en fait. Beaucoup de chansons très courtes (une à deux minutes), quelques-une un peu plus longues et totalement impressionnantes. Difficile de décrire le monsieur sans rentrer dans le détail, à vrai dire...
jeudi 7 juillet 2011
Album en or : Ayreon, "Into The Electric Castle"
On ne peut pas parler d'un groupe pour décrire Ayreon, car il s'agit en fait d'un homme tout seul, Arjen Anthony Lucassen, sorte de néerlandais fou, qui invite divers musiciens et chanteurs pour chacun de ses albums, quasi-exclusivement des concepts-albums dont les histoires sont reliées les unes aux autres (des riffs et des lignes de chant d'un album peuvent brièvement réapparaître sur un autre, ou un personnage peut être recroisé dans une autre histoire). Il serait tentant de parler de l'ensemble de la carrière de cet étrange personnage, dont les expérimentations artistiques, quelque part entre le heavy mélodique et le rock psychédélique, ont débouché sur des albums tous plus variés et originaux les uns que les autres, opéras-rock qui ont réinventé l'opéra-rock, et briques d'un projet global à l'ambition folle. Cependant, un album en particulier est digne du plus grand intérêt : c'est son troisième opus, son deuxième concept-album, et sa première œuvre qui ne tient pas sur un seul disque. Cet album incroyable s'appelle "Into the Electric Castle", et il est sorti en 1998.
Pourtant, ç'a été une année horrible sous plein d'autres aspects.
mercredi 11 mai 2011
Live review : Orchester (MdU, Rouen, 09/05/11)
Le concert précédent que j'ai vu à la Maison de l'Université de Rouen était celui de Bleepshit, dans la petite cafétéria vitrée de l'entrée (joliment surnommée le Bocal). Le volume et les basses manquaient cruellement dans ce concert qui avait plutôt été conçu comme une séance de découverte de la musique chiptune adressée à de curieux geeks réfrénés. Aussi, la première bonne surprise de cette soirée a été de voir cette fois-ci une scène à proprement parler, installée à l'extérieur, avec du matériel sonore visiblement plus puissant (sans aucun doute le matériel d'Orchester).
La seconde bonne surprise a été que, cette fois-ci, le jeune groupe de quelque-part-entre-Rouen-et-Paris passait en acoustique.
mardi 12 avril 2011
Carnival in Coal
Encore un groupe décédé, mais pour une fois, on va pouvoir rire un peu. C'est bien beau d'explorer les contrées de la mélancolie, de l'émotion brute, de l'illumination post-mystique, du glauque bizarre (pas de liens hypertexte, à vous de trouver à quelles chroniques précédentes je me réfère), il faut savoir déconner aussi un peu.
dimanche 12 décembre 2010
Exivious
Le rock progressif n'est pas mort. Etonnant. Je pensais qu'il n'avait pas résisté à l'assaut des eighties, des batteries électroniques et du show-business.