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mardi 8 novembre 2011

Cellscape


Ressorti du placard, le hasard aidant (un petit coup de pub sur la page Facebook de l'artiste breakcore Ruby My Dear), je tombe sur le groupe Cellscape, originaire de Cahors, et leur premier album sans titre en écoute gratuite sur le Net. Mon oreille est curieuse : elle se jette sur l'objet. 

Et soudain, c'est la beigne. 

jeudi 20 octobre 2011

Unfold


Le groupe suisse Unfold aurait eu plus de dix ans d'existence s'il n'avait pas subi un long break, de 2004 à 2009, au bout duquel le groupe semble s'être reformé plutôt naturellement et l'inspiration est revenue toute seule. Quand ils en parlent, les Unfold sont plutôt cabots, et bien entendu, l'exemplaire promo les présente comme une formation-phare du metal helvétique et autres qualificatifs dithyrambiques finalement fort convenus. J'ai voulu découvrir ce qu'il en était réellement, et je me suis pris une sacrée beigne.

Hein, quoi ? Où ça, une running-joke, où ça ?

mardi 20 septembre 2011

Le Dead Projet


Découvert lors d'une soirée postcore au Bateau Ivre (la salle rouennaise qui nous avait aussi offert le duo General Lee/The Birds End), Le Dead Projet était pourtant bien mal parti pour attirer mon attention. Une écoute sur leur Myspace de l'époque m'avait laissé dubitatif : son plutôt brouillon, des compos et une voix qui ne sortaient vraiment pas de l'ordinaire... Mais bon, à l'occasion du concert, je me suis dit que ça vaudrait le coup d'écouter tous les groupes quand même. Grand bien m'en a pris.

lundi 1 août 2011

Live review : Neurosis + Amenra (23/07/11, La Machine du Moulin Rouge, Paris)


Drôle de salle que la Machine du Moulin Rouge, qui au final n'est que l'ancienne Loco, ravalée par le Moulin Rouge voisin, et assorti au dit Moulin pour l'occasion… grâce à de superbes rideaux rouges. Non, pas de danseuses aux seins nus pour les concerts. Dommage : avec Radium et Maissouille qui y passent à la mi-septembre, ça aurait donné un spectacle franchement unique et irrésistiblement comique. La disposition n'a, pour le reste, pas changé d'un poil ; autant dire que la Machine du Moulin Rouge est un capharnaüm extraordinairement mal conçu, et que je te mets des balcons qui se cachent la vue les uns aux autres, et que je mets six marches ici et trois là. Comme pour ajouter à notre malheur, ce concert tant attendu -- car Neurosis est un groupe qu'on a peu d'occasions de voir sur scène, leur dernière date française remontant à plus de dix ans -- affichait complet depuis plus d'un mois ; et quand je dis "complet", ça signifie grosso modo que la fosse, les balcons, et même les escaliers d'accès a la fosse étaient noirs de monde, et qu'il fallait prévoir entre cinq et quinze minutes (selon qu'on adoptait un comportement de gros bourrin égoïste ou de jeune homme civilisé et prévenant, et selon le sens de parcours) pour aller de l'avant de la scène au bar ou l'inverse.

mardi 5 juillet 2011

Alkalys


Mon Dieu, je suis terriblement en retard sur moi-même. Cela fait maintenant presque deux mois que je veux parler d'Alkalys, quatuor haut-normand formé en 2006, et de leur dernier album "A Pack of Lies", sorti le 1er mai 2011, et presque deux mois que j'oublie. Certes, il y a eu du nouveau depuis, des concerts en veux-tu en voilà, des interviews, et j'en passe, mais toutes les raisons du monde ne pardonneraient pas de passer à côté d'une beauté si imposante.

Si Alkalys était une femme.
("Bien joué, la photo de nichons, tu vas attirer plein de monde sur ton blog.
- Euh... Je l'ai pas fait pour ça, en tout cas. C'est juste que j'aime bien les jolies filles à poil.
- Ah.")

samedi 28 mai 2011

Album en or : Battle of Mice, "A Day of Nights"


Battle of Mice, "super-groupe" anglais formé autour de la chanteuse de Made Out Of Babies et de l'artiste visuel associé notamment à Neurosis, officiait dans un postcore teinté de noise-rock qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler les deux groupes cités plus tôt dans cette phrase. Le groupe a existé de 2005 à 2009, n'ayant eu le temps de sortir qu'un unique album, "A Day of Nights", en 2007, ainsi que deux split-albums. Le tout a été produit et distribué par le label du groupe Neurosis, le bien-nommé Neurot Recordings. Bla, bla, bla. Pourquoi est-ce que je viens encore vous bassiner avec un groupe mort ?

Réponse : parce que leur unique album est un chef-d'œuvre, un opus unique dans le paysage musical mondial.

vendredi 27 mai 2011

Dirge


Un groupe français, formé en 1994, dont le nom a trop vite été recouvert par ceux, grandiloquents, du trio de tête du postcore : Neurosis, Isis, Cult of Luna, le triumvirat abyssal qui nous ferait presque oublier qu'une scène ne se construit pas sur trois groupes -- mais surtout, un groupe qui nous fait réaliser que Neurosis n'a pas la seule paternité du style, qui est aussi né dans le même temps en France grâce à des groupes comme Dirge.

jeudi 26 mai 2011

Battle of Britain Memorial


Vous en voulez, du petit groupe français super-inspiré, hein ? Vous en voulez, de la musique qui fait vibrer du cœur aux couilles, des compositeurs géniaux qui ont les clés de votre menuiserie interne, des sons qui raisonnent fort ? En vérité, je vous le dis, mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, et je ne le dirai jamais assez, la France regorge de petits trésors d'inventivité et de beauté qui n'attendent que d'être découverts, et le groupe toulousain Battle of Britain Memorial est de ceux-ci.

mardi 24 mai 2011

Om Mani


La nouvelle vague du metal français nous a donné quelques groupes totalement prodigieux. Je pense notamment à Scarve, dont les premiers albums avaient remué en choeur les tripes de bon nombre d'amateurs de death technique, de progressif et de death mélodique à la scandinave, puis dont l'album "The Undercurrent", sorti en 2007, avait déstabilisé quelques amateurs par des choix artistiques inhabituels, une densité sonore prenante et un mastering très "hors norme" ; effectivement, "The Undercurrent" est un album difficile d'accès, mais extraordinaire. On en reparlera sans doute.

Oui, on en reparlera sans aucun doute. ("Imperceptible Armageddon", sur "The Undercurrent".)

vendredi 8 avril 2011

Transmission0


Je l'ai déjà très clairement sous-entendu en plusieurs occasions, notamment à l'occasion des chroniques de Neurosis et d'Ira, deux superbes groupes de post-core qui ont bercé bon nombre de mes errances bucoliques, j'ai même rédigé un long laïus dithyrambique sur la beauté du désespoir et la distinction à faire entre tristesse et souffrance dans la Zeuhlerie consacrée à Shape of Despair, mais il y a des messages qui ont naturellement du mal à passer. Alors, encore une fois : on n'écoute pas forcément une musique "triste" parce qu'on est malheureux soi-même. On peut apprécier du postcore ou du doom uniquement parce que c'est beau. Et le prochain qui me traite de gothique, même pour rigoler, je lui décroche une mandale.

Moi, râleur ? Non, pas du tout.

lundi 7 mars 2011

General Lee (+ The Birds End)


Vous l'avez vu, il y a eu sur Modern Zeuhl une grande période de tabassage auriculaire, avec des Igorrr, des Drumcorps, des Fast Forward, bref : des gros métissages metal/hardcore qui piquent, le tout avec à peine un petit interlude de chanson lo-fi (CALLmeKAT) pour se reposer un peu. C'est sans doute le principal "inconvénient" que peut avoir un one-man-blog : le contenu dépend en grande partie des goûts musicaux du moment de l'unique rédacteur. (Je suis ouvert à toute proposition de collaboration, d'ailleurs.)

Mais ça va changer, nom de nom ! Parce que mes goûts changent aussi, par périodes, et qu'après le concert en forme de claque que je me suis pris dans le coin de la gueule mercredi dernier, je me suis dit que nom de nom, il était temps que je vous parle de ce fabuleux groupe qu'est General Lee.

samedi 15 janvier 2011

Interview Floating Wood

Après m'être véritablement défoncé le crâne avec leur premier EP, j'ai fini par faire la connaissance des membres de Floating Wood, lesquels m'ont fait l'honneur d'accepter mon invitation virtuelle à une interview. Et voici que j'en ai trois en ligne en même temps... Ils m'accordent gentiment une heure et demie, de questions sérieuses en franche rigolade, avant de devoir me quitter (une histoire de train à prendre, ça doit être encore une métaphore vaseuse d'artiste, allez comprendre). Voici donc, dans une version simplifiée pour une simple raison de commodité de lecture, le contenu de cet entretien mémorable avec Anto (guitariste), Yann (batterie) et Jx (basse).

vendredi 17 décembre 2010

Floating Wood


Le postcore, je connais depuis pas mal de temps. J'ai déjà parlé ici d'Ira et de Neurosis dans le genre, je parlerai sans aucun doute d'Amenra et de Transmission0 dans les semaines à venir, et il restera encore des dizaines de groupes très talentueux. C'est un style pour lequel j'ai une immense affection, dans tous les sens du terme : cette façon de décrire la mélancolie avec des pointes de l'énergie crue et implacable du metal hardcore est une niche d'inspiration pour beaucoup de bons groupes. Je ne citerai pas de noms, mais même certains groupes de postcore dont la musique sur album ne présente pas grand intérêt livrent sur scène un condensé d'énergie glacée à couper le souffle.

mardi 7 décembre 2010

Ira


Courant d'année 2005. Je découvre par hasard un groupe de postrock/postcore, au nom tellement court qu'il en est d'autant plus introuvable sur la Toile. J'en ai juste une chanson, que j'ai récupérée par hasard sur le site d'un obscur label allemand, majoritairement punk, nommé Go-Kart Records. La chanson s'appelle "Disappear", elle dure quinze minutes, et elle est une petite merveille ; rien de plus, rien de moins.

samedi 20 novembre 2010

My Own Private Alaska



"Guitare ? Non, pas besoin. Basse ? Bof. Un piano suffira." Y avait-il eu, dans l'histoire entière du rock, un seul groupe qui avait eu l'idée d'une formation aussi atypique ? Si ce groupe a existé, il a dû mourir aussi vite qu'il est apparu, soit à cause de l'incompréhension du public, soit à cause d'un manque de talent, soit à cause d'une promotion ratée ou d'une sorte d'injustice musicale divine. Mais je doute qu'avant le groupe dont je vais vous parler aujourd'hui, quelqu'un ait eu cette idée.

mardi 16 novembre 2010

Neurosis


Je ne sais pas toujours quelle réaction avoir lorsque l'on m'explique, avec des arguments plus ou moins développés d'ailleurs, que le metal est une musique de sauvages, bruitiste, agressive.

Certains le disent avec un manque de culture si évident qu'on a vite fait de les envoyer paître ; d'autres respectent que l'on puisse apprécier ce style, mais avouent volontiers qu'ils ne parviennent pas à comprendre cette esthétique sonore très particulière, et ceux-là sont tellement loin des stéréotypes et des jugements trop rapides qu'on ne peut qu'être compréhensif avec eux.

Neurosis est un des groupes qui peuvent le mieux nourrir l'argumentaire des seconds.